11 nov. 2006

Ma photo préféré... On se demande toujours ce qui se passe dans sa tête.
A t'il conscience de ce qu'il lui arrive, en a t'il marre? enfin toutes ces questions. Plus il grandit plus il s'éveille et forge son caractère.
Je crois qu'aujourd'hui je le perçois différemment. Il est passé du passif: en effet je crois qu'il avait compris que pour allez de mieux en mieux il fallait qu'il soit calme, qu'il laisse le temps faire son chemin. C'est fou quelque part de se dire que si petit ils sont déjà si sage,si serein, si "philosophe" (comme papy pms) si logique et beaucoup plus patient que nous en tout cas.
Aujourd'hui il est actif: il pleure, rale s'affirme, réagit, s'éveil...
Notre petit bonhome s'affirme. Je suis là tout les jours auprès de lui avec son papa, et pourtant il me semble que je deviens mère seulement aujourd'hui.
Tout était si flou, lui si fragile, si docile et si petit...
Comment se sentir mère lorsque votre seul droit et de tenir sa petite main au creux de votre doight?
Aujourd'hui je m'en occupe, bien plus qu'une présence: des paroles, des gestes rassurants, des berceuses, des câlins...
Je peux enfin habiller mon fils, lui laver et préparer ses affaires, lui apporter ses doudous, nettoyer ses reflux sur les vêtements...
Enfin toutes ses petites choses qui font qu'aujourd'hui je participe à la vie de mon fils, enfin.
Nous partageons de vrais moments à trois, des câlins mais aussi des bisous.

Que vous dire, nous n'avions jamais fait de bisous à notre fils. Aujourd'hui c'est comme un poids que l'on m'enlève et pour un peu je m'arrêterai plus de lui en faire.

Il est si beau et par cette photo voilà toute l'expression qu'il nous apporte en ce moment l'éveil d'un bébé qui va mieux et qui se bat pour avec tout l'amour que nous lui donnons chaques jours.

1 Comments:

Blogger PMS said...

Emouvant, simplement; Ce que j'ai toujours tant respecté dans l'enfant: l'oburgation où il nous place de nous exhausser. Je le devine, lui, se battant pour être; je t'admire inventer sans arme mais si plein d'âme, ton nouveau rôle de mère.
J'aime cette gratuité-ci où la vie s'ingénie à la liberté. Elle ne repose que sur elle-même et ne se justifie que par soi. Et, oui, sans doute cette petite âme pour qui le seuil fut à peine entrouvert, force-t-elle le passage avec tant de détermination que de calme.
Il y aura, pour lui, pour vous, tant de gestes à rattrapper, tant de fils à nouer d'une trame qui désapprit de s'effilocher.
J'aime à penser que sous le refrain parfois si vulgaire des jours, s'élève ainsi grâce à vous, la cantilène de la vie.

1:09 AM  

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